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No. 89 — Laurence Dubuc, Milan Bernard, Émilie Fortin & Sophie Dupuis

Vous pouvez télécharger l’émission ici!

Chroniques

Laurence Dubuc, Le travail d’artiste
Dans cette chronique nous parlons de la loi sur le statut de l’artiste et droit du travail.

Visitez le site Internet de S’ATTAQ pour en apprendre davantage sur ce syndicat de travailleurs et travailleuses autonomes associé au Syndicat industriel des travailleurs et des travailleuses (SITT-IWW).

Nous avons également discuté de VALU, une coopérative de travail à Vancouver qui cherche à avoir de meilleure conditions de travail pour les arts visuels. Vous pouvez en apprendre davantage à l’article “Artists Against Precarity”, une conversation entre Catherine de Montreuil et Megan Jenkins de Canadianart.

Milan Bernard, La commission politique
Cette semaine nous parlons du marché de l’art

Lors de cette chronique, nous avons fait référence au livre :
Hito Steyerl. 2012. The Wretched of the Screen. Berlin: Sternberg Press.

Émilie Fortin, Les cuivres aujourd’hui
Nous découvrons les ensembles de cuivres et moyens techniques contemporains.

Nous pouvez en apprendre davantage sur les extraits que nous avons présenté grâce aux liens suivants :

Tien Things
Canadian Brass
Mnozil Brass
Griffon Brass Band
Digital Morrison Trumpet
Yamaha EZ-TP

Commissariat musical

Sophie Dupuis a fait le commissariat musical et vous présente des pièces d’instrument solo avec électroacoustique.

Sophie Dupuis est compositrice originaire du Nouveau-Brunswick qui s’intéresse aux arts interdisciplinaires, à l’électroacoustique et à la musique pour solistes et petits et grands ensembles. Elle trouve son inspiration dans les paysages pittoresques des Maritimes où elle a grandi, dans son attrait pour les sons électriques bruts et dans sa réponse émotionnelle à l’art impliquant le corps et la voix. Ses œuvres ont été commandées et interprétées par des solistes et des groupes tels que Duo Holz, The Arts Song Project et l’ECM+ pour leur tournée Génération2018 où elle avait fait le commissariat musical de notre émission No. 17 — 8 octobre 2018.

Sophie est titulaire d’un baccalauréat en musique en composition de l’Université Dalhousie, d’une maîtrise en musique et d’un doctorat en arts musicaux en composition de l’Université de Toronto.

Ayant récemment obtenu son diplôme d’études supérieures, Sophie travaille maintenant au développement de ses compétences en électroacoustique fixe et en temps réel. Sa prochaine création est une nouvelle pièce pour flûte, saxophone/clarinette basse, piano et percussion qui sera interprété lors d’un concert coordonner par l’Association des femmes compositeurs canadiennes en collaboration avec le Centre de musique canadienne. La date de concert est à être déterminée, dû à la pandémie du COVID-19. Nous vous invitons à suivre sa pratique grâce à son site Internet.

Wonder
Émilie Lebel
Interprète : Luciane Cardassi (piano)
Année: 2012
Album: on faith, work, leisure & sleep (2013) 
« Dans cette pièce d’Emilie Lebel, la pianiste lit elle-même le texte en jouant. La trame sonore sert à créer un dialogue avec ce qu’elle joue et une atmosphère accompagnant harmonieusement ce qu’elle lit. Le son de piano peu traité de la trame en stéréo se mêle au jeu de la pianiste. En écoutant seulement l’audio, sans voir l’interprète, il est difficile de savoir qui joue quoi, alors que les sons bondissent dans l’espace. De plus, les résonances de la trame sont amplifiées, créant ainsi une ambiance mystique, flottante et quelque peu troublée. »

Listen if you dare
Sophie Dupuis
Interprète : Tristan Durie (alto flute)
Année : 2019
« La trame sonore consiste presque exclusivement d’extraits du film de Tod Browning de 1931, Dracula. Les imperfections de l’audio du film sont intégrées dans la pièce au lieu d’être éliminées. La flûte alto, avec ses qualités mystérieuses, imite donc les sons caractéristiques du film, dont le loup, les chauves-souris et le rire mémorable de Renfield. »

Hallelujah
Joo Won Park
Interprète : Hunter Brown (vibraphone)
Année : 2015
« Dans cette pièce, les sons générés par l’ordinateur sont déclenchés par chaque coup de maillet donné sur le vibraphone et imitent ses résonances. Non seulement le côté technologique est contrôlé par le passé immédiat, mais il anticipe également le jeu du vibraphoniste. À certains moments, de nouvelles notes inattendues se font entendre dans les haut-parleurs, et cela semble dicter le jeu du musicien. Cette symbiose amplifie de ce fait les battements intenses qui se produisent naturellement entre les notes du vibraphone et qui sont si particuliers à l’instrument. »